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L'Armoise, une Plante médicinale

manuscrit italien v1471

Giovanni cadamosto da lodi,
Libro de componere herbe et fructi, vers 1471,
Bibliothèque nationale française, Italien 1108, Folio 63

Les usages médicinaux de l'Armoise sont multiples et remontent à l'Antiquité. Digestive, tonique, fébrifuge, emménagogue, elle est anciennement associée au soin des maux féminins liés à la menstruation et à la ménopause.


Parties utilisées

Feuilles et sommités fleuries renfermant au minimum 1ml/kg d'huile essentielle.


Composition chimique

Elle renferme une huile essentielle (0,03-0,3%; 1-8-cinéole, camphre, linalol, 4-terpinéol, bornéol, vulganol thuyone et pour les chémotypes asiatiques ß-caryophyllène et du ß-cubébène), des flavonoïdes, des polyines, des triterpènes (sitostérol, stigmastérol), des coumarines (ombélliférone, esculétol, esculoside) et des lactones sesquiterpéniques (vulgarine, psilostachyine).


Propriétés pharmacologiques démontrées

Effet anti-microbien
L'huile essentille a une activité anti-fongique et antibactérienne notamment vis-à-vis de Streptococus mutans.


Indications usuelles reconnues et réglementation

L'armoise commune est traditionnellement indiquée par voie orale dans les règles douloureuses et pour faciliter l'appétit.
Les feuilles et les sommités fleuries sonr dispensées en pharmacie, elles sont inscrites à la pharmacopée européenne et disposent d'une monographie de contrôle.

Posologie En infusion 15min : 1 à 1,5g pour 1/4 de litre d'eau à boire 30 min ans les deux repas.
Les extraits hydroalcooliques et l'huile essentielle sont interdits car leur consommation régulière est dangeureuse pour la santé en raison de la présence de thuyone, qui a forte dose ou à doses faibles répétées est neurotoxique et convulsivante. les infusions sont quasiment dépourvues de thuyone.